- 16 et 17 décembre 2017
- Rennes, parc des Expo
- Présent en tant que stand et partenaire
- No-Xiciens présents : Cheloux, (Elairin), Kronk, San Lee, Tsuki Hyouka

Les notations sont faites en tant que stand.
COMPTE-RENDU DE SUGOI! 1
1ère édition pour cette toute nouvelle convention à Rennes ; Sugoi! s’annonçait l’équivalent d’Art to Play à Nantes… S’annonçait seulement, car le salon a été désastreux au niveau de l’organisation.
Tout d’abord, une chose à vous dire : jamais ça ne m’a fait, excusez-moi du terme, aussi chier de mettre une mauvaise note à une convention ! Mais là, par rapport aux problèmes qu’il y a eu, je n’ai pas eu le choix. Par contre, je l’annonce dès le départ : l’organisateur principal du festival a eu un comportement plus qu’exemplaire, et s’est mouillé au maximum et personnellement pour essayer de rattraper l’affaire ! Ce n’est donc pas uniquement envers lui que doivent se concentrer les critiques.
No-Xice©, partenaire officiel de Sugoi!
Tout d’abord, il faut commencer par expliquer l’avant-convention : suite à la sortie des dossiers exposants, avec des tarifs relativement élevés pour les amateurs, plusieurs fanzines se sont plaints. Nous avons nous-mêmes posté plusieurs news sur notre site, ce qui a interpelé l’organisateur principal qui nous a contacté. Après discussion et explication avec lui, nous avons réussi à négocier 8 stands fanzines à faire gagner par concours. Le deal était simple : No-Xice© s’occupait de tout ça, contre un double-stand gratuit (+ la restauration pour l’équipe No-Xice© sur les deux jours de salon).
Pour celles et ceux qui ont crié au scandale par rapport à ce qui nous est arrivé, dans les commentaires sur Facebook notamment, nous vous remercions de votre soutien, mais sachez que nous n’avons donc pas payé notre stand. Cela ne justifie en rien les problèmes que l’on a subi je vous l’accorde, mais ça atténue un peu quand même.
La communication envers les fanzines gagnants du concours, bien que tardive pour les dernières informations, s’est plutôt bien déroulée. ZEitnoTime, Hiraeth et Artaziah sont venues s’installer le vendredi. Les 5 autres (Evhell, The Dreamcatchers, UdoduF, De la Cave au Grenier et Bull’Acide) et nous-mêmes le samedi matin.
Sugoi!, J1
À 10h tapante, nous franchissions donc les portes du Parc des Expos de Rennes. La convention devait ouvrir à 9h30 (mais nous avions prévenu que nous ne pourrions pas arriver avant 10h) ; nous sommes un peu surpris de voir les visiteurs encore bloqués devant la porte d’entrée… On entre un peu comme dans un moulin, peu de surveillance à l’entrée… Certains d’entre nous filent vers le stand, que l’on trouve sans difficulté, et là, LA surprise : on n’a pas de tables !
On apprend qu’hormis les trois fanzines venus s’installer le vendredi, en arrivant le samedi, aucun fanzine n’avait de table ! Ni de chaises d’ailleurs ! Et le vendredi, lorsqu’Artaziah et Hiraeth sont venus s’installer à 13h, aucune structure n’était prête, donc pas possible de s’installer. Les stands ont pu commencer à se monter uniquement à partir de 17h le vendredi. Mais sympa quand on a posé une demie-journée de congé pour installer son stand et que finalement ça n’a servi à rien ! Seule Channi de ZEiTnoTime, qui est venue installer son stand un peu après 17h n’a eu aucun souci, la veinarde !
On prend donc nos badges à l’entrée (je reconnais qu’on ne fait pas forcément les choses dans l’ordre quand on arrive en conv ! ^^’ ), et on essaye de « chopper du staff ». On finit par en attraper un, on lui demande pour nos tables : « il n’y a plus de tables » est la seule chose qu’il peut nous dire, n’en sachant visiblement pas plus.
…
…
Ok…
Nan ça le fait pas là. On choppe un autre staff (attrapez-les tous !) tant bien que mal, puisqu’ils ont exactement les mêmes badges que les exposants, les associations, les VIP (à 60 € le pass VIP)… « Désolé, il y a eu un problème de tables, il n’y en a plus ». Bon, et donc, comment on fait ? Aucune réponse ; grosso-merdo, on se démerde quoi…
Une fois de retour sur le stand, on envisage de s’installer à même le sol, comme des vendeurs de tapis. On a repéré des chaises à côté de la scène, on décide d’aller en chercher 6. Une fois de retour avec les chaises, et vu qu’il y en a plein en « libre-service », on se dit qu’on peut peut-être se monter un stand avec des chaises ! Un deuxième tour, et nous voilà en train de monter une première historique : The Human Centipede, No-Xice© Édition©TM® !!!
Et croyez-le ou pas, mais on commence à monter le stand, on « enfile » les chaises les unes après les autres, et on se marre ! Parce qu’honnêtement, la situation est tellement risible ! On hallucine un peu, on se dit « on va vraiment vendre avec un stand comme ça ?! On va avoir des ventes pourries ! », mais on rigole, parce que de toute façon, qu’on gueule ou pas, il n’y a pas de tables, ils ne vont pas en inventer (mais nous oui !) et la convention va ouvrir. Au final, ça installe une bonne ambiance de base, et on prend tout ça à la rigolade, en se disant que les ventes vont être nulles, mais qu’au moins on va bien se marrer ! On pose les nappes, les produits (bancales)… On a franchi les portes du salon à 10h. À 10h30, le « stand » est monté et opérationnel ! Et à 10h40, on a déjà vendu pour 70 € !!! Durant la journée, on a été félicité par d’autres stands de notre vitesse de réaction.
On hallucine…
Toute la journée, des dizaines de personnes viennent nous voir sur notre « stand », et leur première réaction est toujours « Nan mais c’est vrai que vous avez fait un stand avec des chaises ! ». Le bruit a couru dans toute la convention ! Les visiteurs qui ont entendu la « rumeur » viennent vérifier et rigoler avec nous, et avec nos panneaux débiles !
Toute la journée, on arrête des staffs pour savoir quand nous aurions des tables, car de nouvelles tables devaient arriver, commandées en urgence à un autre prestataire… Malheureusement, on n’en verra jamais la couleur… Entre-temps, on a trouvé une estrade qu’on a rajouté sur le côté du stand…
Vers midi, on essaye de se renseigner au niveau de la restauration, car cela faisait parti de notre partenariat. On nous dit qu’un staff passera pour nous donner des tickets (sans savoir où les échanger) ; à 13h toujours rien. On se re-renseigne. Pareil. À 14h, toujours rien. À 15h, on a faim ! On achète du curry sur le stand de nourriture japonaise pas loin du nôtre ; on commence à s’installer pour manger, et là, un staff arrive avec les fameux tickets !! En s’excusant. On est un peu dépité. Il nous explique que les tickets s’échangent au stand de hot-dog/tacos vers l’entrée, il prend notre commande pour aller nous chercher notre repas. C’est gentil à lui. Mais la bouffe de ce stand est dégueulasse ! Je ne détaille pas trop maintenant, je reviens dessus en fin de compte-rendu.
La journée se passe donc comme ça ; dans notre malheur, les ventes ne sont pas mauvaises, nos voisins sont super cool. Pour les autres fanzines par contre, la journée est décevante niveau vente.
Le samedi soir, après la fermeture, on arrive enfin à avoir notre première table : merci à Japan Spirit Event qui a accepté de nous échanger une table contre des chaises ! Et l’estrade que l’on a récupéré nous servira de 2ème table pour le dimanche, même si elle est plus basse que les « chaises en levrette » ; elle est plus stable surtout, et plus plate.
Sugoi!, J2
Le dimanche, une journée plus familiale, moins de visiteurs dans les allées, et moins d’ambiance de façon générale. Les choses s’arrangent un petit peu pour nous puisque cette fois-ci, les tickets restauration nous arrivent en temps et en heure, apporter par l’organisateur même, mais toujours pour cet horrible stand de hot-dog/tacos. Comble, en plus dêtre dégueulasse, lorsqu’on va chercher notre repas à la file exposant sur ce stand, la fille nous dit finalement de faire la queue comme tout le monde ! Le ticket coupe-file qui ne sert à rien ! Hormis à manger gratuitement évidemment, mais vu ce qui était servi franchement…
Sugoi! : la convention en elle-même
La convention en elle-même présente un peu de tout. Sur 6000 m2, un tier est réservé aux stands pros, un autre tier aux associations d’animation et aux amateurs, et le dernier tier à une grande scène et l’espace qui va avec. Plutôt bien agencé. Les stands sont tous différents, même si les associations d’animation sont un peu trop parqué les unes sur les autres. En effet, dans le même coin de convention, on retrouve la Sohei, Kaerizaki, et Thalie.
Wuki Wuki qui s’occupait des jeux musicaux a eu un grand espace bien agencé, et très agréable puisque les jeux musicaux pour la plupart étaient dans des box, si bien qu’il n’y avait pas de conflits de sons ; un bon point.
Des concerts aussi, avec des chanteurs japonais notamment, qui dans l’ensemble étaient plutôt satisfaisants.
Des stands de contrefaçons par contre sont venus entachés les stands pro.
Les amateurs étaient assez nombreux et variés. Vraiment plaisant de passer dans ces allées. Comparativement aux autres conventions de l’Ouest, ils étaient plus nombreux.
Par contre, un stand pro n’avait pas sa place ici (hormis les stands qui vendent de la contrefaçon, qui eux devraient être mis dehors d’office) : un stand de… fruits secs !!! Mais qu’est-ce qu’ils faisaient là eux sérieusement ?
Sugoi! : mais que s’est-il passé ?
Mais que s’est-il donc passé pour que l’organisation parte en sucette comme ça ? Un enchaînement de plusieurs choses en fait.
D’abord, pour les tables, l’organisateur en avait commandé 200. Mais la société qui finance la convention a décidé de n’en commander que 150 ! Forcément, ça fout un peu la merde. Pareil pour les tickets repas : 150 commandés, 100 reçus ! Un prestataire pour la nourriture qui pose un lapin également. Une accumulation de malchance.
Une rumeur également que nous avons appris dès le samedi matin ; habituellement, je ne parle pas des rumeurs dans les comptes-rendus, préférant m’en tenir aux informations vérifiées. Mais là, plusieurs staffs en ont parlé. Il semblerait que dès le samedi matin, une staff, voyant que l’organisation était un gros merdier, a dit aux autres staffs qu’ils pouvaient partir s’ils le souhaitaient ! Sérieusement, quand on s’engage à staffer pour un salon, autant on peut partir si ça ne nous convient pas, mais on n’incite pas les autres à le faire juste pour foutre la merde le jour-même ! Info à prendre avec des pincettes quand même.
Au final, côté visiteur, ils paraissaient plutôt contents du salon pour la majorité. Ils étaient agréables, curieux, discutaient facilement, et créaient une bonne ambiance. Autant j’ai dit certaines fois que certaines conventions auraient pu se faire sans les visiteurs pour l’ambiance, autant cette fois, c’est l’inverse : les visiteurs auraient pu faire la convention sans les stands ! À l’opposé, contrairement à notre ressenti, je vous invite à lire le compte-rendu de Nady, qui elle n’a pas apprécié du tout cette convention (et elle a mis une photo d’un de ces horribles tacos, ça vaut le détour).
Alors une convention qui finit avec 3500 visiteurs qui paraissent plutôt enjoués, si nous avions été visiteurs, on aurait mis une bonne note. Si on n’avait considéré que notre stand, nos ventes et l’ambiance derrière notre stand, on aurait mis une bonne note. Mais il faut rester objectif : un stand fourni sans tables, ce n’est pas acceptable ! Et pas juste quelques heures ! Toute la journée du samedi, et le dimanche une seule table sur deux ; et encore, grâce à un échange négocié par nous-mêmes. Comme beaucoup d’autres fanzines l’ont dit : heureusement que le stand était gratuit ! Même si l’organisateur assumait et faisait tout pour arranger les choses, même si les staffs de la convention étaient super et super dévoués malgré leur nombre super restreint, et même s’il y a eu des concours de circonstances, en tant que stand, en tant que notre stand, on est obligé de mettre cette note de 1/10.
Spéciale dédicace quand même à Florent et à Clémentine pour leur dévouement et leur sincérité à vouloir arranger les choses, autant qu’ils le pouvaient. Aux staffs du salon qui ont été super, et aux fanzines du concours. Et spécial « j’ai vomi pour » le stand de hot-dog dégueulasse, cher, pas bon, con, à gerber, mensonger, et aux tarifs hyper excessifs (et ceci n’est nullement de la diffamation : tous ceux qui ont pris à manger là-bas vous le diront) !
Cette première édition de Sugoi! n’a donc vraiment pas été à la hauteur des attentes espérées et démarre vraiment mal. En espérant que la 2ème édition rectifiera le tir de façon assez flagrante, car il y aura beaucoup à faire pour regagner la confiance des stands.
Je vous invite à regarder les photos ci-dessous si vous avez envie de vous marrez un bon coup en voyant la gueule de notre stand le samedi, et sa bancalité le dimanche ! ^_^’
LES PHOTOS DE SUGOI! 1
Les photos sont utilisables sous condition de laisser l’intégralité du logo visible. Si vous désirez une des photos en HD, contactez-nous avec la référence de la photo.
Content de voir que vous vous en êtes bien sortis côté ventes, au moins, malgré les conditions. Je pense que le stand « atypique » a joué un peu en votre faveur finalement, en titillant la curiosité des gens. J’avais eu l’occasion de passer une ou deux fois devant votre stand samedi et dimanche, au moins ça aura donné l’occasion de plaisanter un peu…
Venons-en à ma propre expérience à Sugoi! comme expliqué brièvement sur Twitter. (Ca va être un peu long)
J’avais donc envoyé mon dossier d’inscription catégorie créateurs/auto-entrepreneurs, après avoir réfléchi un moment pour estimer si ça vaudrait le déplacement (étant du Nord) d’autant qu’une première édition c’est un choix plus difficile. Mais comme l’évènement semblait ambitieux avec un beau potentiel, et qu’ils indiquaient attendre 15.000 visiteurs, j’ai sauté le pas.
Quelques temps après (fin novembre), n’ayant pas de confirmation mais voyant que le chèque d’acompte avait été encaissé, j’envoie un MP sur la page Facebook histoire d’être bien sûr et pouvoir commencer à m’organiser et communiquer sur ma présence. On me répond que oui, comme l’acompte est encaissé la participation est validée, et que j’allais bientôt recevoir un mail pour confirmation etc.
Sauf que le mail n’arrivait pas. Pas de mail, pas de courrier, ni la facture pour règler le montant restant du stand. Ni d’ailleurs les invitations qu’on aurait dû avoir selon le dossier.
« Bêtement » j’attends. Voyant que le site tardait à être mis à jour, je me suis dit « ils sont débordés, ils ont pris du retard, ça peut se comprendre, ça va arriver ».
Mais…
Le mercredi soir juste avant la convention je renvoie un message Facebook. Vu que je prenais la route vendredi matin, je voulais être sûr de ne pas avoir de problème rapport au prix du stand pas entièrement réglé ni me pointer au parc expo après 500 km sans avoir les horaires d’installation. Et là on me dit « Il y a eu quelques soucis avec votre dossier, le paiement a été encaissé mais je n’ai jamais eu votre dossier entre les mains ». Ah, heu, super ?
Alors bon, il m’a tout de suite dit de ne pas m’inquiéter, qu’ils allaient (heureusement) faire le nécessaire pour que j’aie un emplacement.
Effectivement, quand je suis arrivé vendredi après-midi, le responsable m’a dit qu’il y avait plusieurs possibilités pour m’installer, et il m’a fait une première proposition côté stands « pros », à côté de Black Box éditions. J’ai dit ok, le principal était que j’ai bel et bien un stand. Pour ça, le nécessaire a été fait et l’oubli a été réparé assez rapidement. Après avoir décalé un peu la structure voisine, un peu d’attente pour que ma structure et les cloisons soient posées (le brave homme qui s’en est chargé était sympa et un peu débordé), puis avoir été chercher ma table moi-même, j’ai pu m’installer.
Il n’empêche qu’une telle situation, un oubli malgré un chèque encaissé, je n’avais encore jamais connu ça. Et je me demande d’ailleurs comment ça se serait passé si je n’avais pas envoyé un message 3 jours avant, si j’avais fait le trajet sans cette relance…
Bon et le résultat a été très décevant. Des ventes longues à venir qui couvrent à peine les frais, car très très peu de passage devant le stand, et c’était pareil pour les voisins d’à côté et d’en face. Bien loin de la fréquentation attendue (qui, forcément, a pesé dans la balance pour faire le déplacement jusqu’à Rennes). Tellement qu’on avait l’impression d’être dans un angle mort.
Et si je n’avais pas été installé à cet endroit (entre la buvette et le mur du bout côté porte d’entrée visiteurs), Black Box aurait été seul de ce côté de l’allée, ça aurait fait encore plus triste…
Bref, je ne veux pas casser complètement la chose, tout n’était pas entièrement mauvais dans l’évènement et l’organisation évidemment, et il y a eu des éléments perturbateurs indépendants de leur volonté également, mais trop de problèmes divers ont été accumulés pour simplement tout excuser parce que « c’est une première édition, ça ne peut pas être parfait ».
Puis côté objectifs, déjà qu’à mon niveau c’est pas glop, je pense aussi aux exposants « pros » (les honnêtes) qui avaient des gros stands très chers au final pas du tout en adéquation avec la fréquentation réelle…
Bonjour,
Pour ma part, j’étais sur un stand fanzine, obtenu gratuitement. Je parlerai ici en mon nom et pas au nom du stand.
Niveau organisation, c’est effectivement l’une des pires conventions auxquelles nous avons participé. La Japan Nantes l’an dernier était du même niveau en termes de communication, mais nous n’avions pas été pris.
Arrivés sur place vers 18h le vendredi, nous avons tout de suite senti que l’organisation était un peu bancale, avec encore beaucoup de montage en cours pour un vendredi soir.
Arrivés à notre stand, petit regret de voir des box fermés sur 3 côtés, ce qui empêche toute communication avec nos voisins, alors que les discussions avec les autres stands et la découverte d’autres fanzineux font souvent partie du charme des conventions. Cela fut d’autant plus regrettable que nous avons eu plusieurs moments d’inactivités pendant le week-end.
Pas de table ni de chaise, qu’à cela ne tienne, nous partons en chercher. Les tables sont en libre service, et personne n’est là pour contrôler l’utilisation qui peut en être faite.
Dommage vu qu’il n’y en avait pas assez.
Le reste de l’installation se passe bien.
Le samedi matin, nous arrivons vers 9h20. La remise des badges est assez longue et le nombre de badges ne correspond pas à celui demandé mais l’accueil est plutôt sympa et nous récupérons finalement le bon nombre de badges.
Il n’y a pas vraiment de contrôle des exposants, et nous aurions pu rentrer sans problème dans la convention sans badge (certains exposants l’ont d’ailleurs fait pour gagner du temps).
Nous installons notre stand, et nous nous étonnons qu’il n’y ait encore personne à 10h.
Cela laisse du temps pour voir un peu les autres stands. L’ouverture des portes se fait vers 10h30, nous avons vite quelques achats, mais après les ventes se tassent un peu, et les dernières heures sont vraiment longues, avec 1 vente par heure en moyenne.
Niveau bouffe, le premier jour, mes comparses sont affamés donc je cherche un stand pas trop cher et avec pas trop de queue. Notre choix se tourne vers le stand de hot dog, et en prenant juste des hots dogs (5€ les 2), on s’en tire pour pas trop cher. Il s’agit juste de pain avec une saucisse mais avec du ketchup, ça passe. Par contre, les menus sont vraiment trop chers (8€ pour un hot dog, un petit paquet de chips et une boisson). L’organisation du stand n’est pas terrible et le temps d’attente est assez long. Il y a une queue pour les exposants et VIP et une queue pour les visiteurs, mais il y a moins de monde à la queue visiteurs donc au final, aucun intérêt d’être VIP. Je cherche un truc végé et le seul truc dispo est une tortilla tomate/chips à 4€. Malheureusement, ils n’ont pas de tomate, donc ça sera curry. Et finalement, ce « malheureusement » se transforme en Heureusement », car vu la merde que c’était, 4€ eurent été cher payés. On se rabat vers le curry qui est vraiment bon. Le dimanche, on file directement aux currys et on n’est pas déçus car le goût est là et le service est rapide. En plus, ils ont des bières japonaises que je ne connaissais pas.
En ce qui concerne les ventes, nous n’avons pas à trop nous plaindre car nous avons vendu raisonnablement, et avec un stand gratuit et un transport pas trop couteux, nous avons pu réaliser des bénéfices.
Niveau stands, j’ai découvert quelques bons stands de dessinateurs et d’écrivains, et a fréquentation m’a permis de discuter, ce que je n’ai pas forcément l’habitude de faire quand il y a plus de monde. Le stand de fruits séchés ne m’a pas choqué, j’ai même trouvé ça plutôt sympa, et pour le coup, c’est très japonais (vu sur de nombreux marchés au Japon). Pour les stands pros, j n’ai pas trop regardé à part Black Box, qui comme d’habitude fait des prix très bas et permet de découvrir un certain nombre de séries excellentes.
Les stands musicaux sont bien séparés les uns des autres, ce qui est une excellente idée, rarement vue dans les autres conventions, où généralement c’est bien trop bruyant.
En ce qui concerne les animations, je ne me suis pas trop attardé dessus, donc pas trop d’avis.
Finalement, j’ai passé globalement un moment sympa, mais je crois que les organisateurs ont voulu voir trop grand pour une première convention et se sont complètement noyés dans l’organisation. S’ils refont une convention moins ambitieuse l’an prochain, et un peu mieux organisée, cela pourrait donner un bon résultat.