- 2, 3 et 4 décembre 2011
- Nantes, parc des expositions de la Beaujoire
- 7200 visiteurs
- Présent en tant que stand

Les notations sont faites en tant que stand.
COMPTE-RENDU DE ART TO PLAY 1
Première « grosse » convention à Nantes, et avis plutôt mitigé… Art to Play s’annonçait comme LE salon sur Nantes : 20 000 visiteurs de prévu, 7000m2, le tout au parc des expositions de la Beaujoire ; il était organisé par Nantes Expo Atlantique, et co-organisé par les organisateurs de Polymanga Suisse et la société Ydéos. Bref, tous les atouts étaient là… Malheureusement, la convention n’a pas attiré autant de monde que prévu, et même bien en-deça…
Arrivés sur les lieux, on ne peut reconnaître qu’une chose, c’est que Nantes Expo Atlantique a fait les choses bien : stand avec moquette, parois cloisonnées, spots sur structure ! C’est la première fois que nous avions un stand de cette qualité ! De ce côté-là, rien à redire, de même pour l’organisation : indications, sécurité, on sent que le personnel est habitué aux salons (normal puisque c’est leur métier quand même).
La convention s’étalait donc sur 3 jours. La salle était divisée en trois parties : une partie manga, une partie jeux/scène, et une dernière partie jeux vidéo, sans compter la salle de projection. Le tout pour une superficie de 7000m2.
Au niveau stand côté manga : une trentaine d’artiste et d’amateurs, dont très très peu de fanzines (2 ou 3 seulement, dont nous), une dizaine de boutiques pro du côté manga, un stand Bulles Japon, une exposition d’Aoji… Dans l’ensemble, la répartition et l’organisation était plutôt satisfaisante, il est cependant dommage d’avoir autant de boutiques de goodies qui vendaient les mêmes produits. Sans compter le stand qui collait l’espace Bulles Japon, qui n’était pas sur le plan et qui ne vendait que du HK. L’allée derrière nous a été qualifiée « d’allée de la mort » : très peu de gens y ont circulé durant le week-end.
Les stands jeux vidéo, eux, ont été nettement mieux, notamment le stand Asus qui a beaucoup animé le salon : du jeu en réseau, la championne du monde de Street Fighter 4, qu’on pouvait défier (gratuitement), avec un écran à gagner si on la battait (même si les règles mises en place étaient un peu inégales : stick arcade pour elle, manette de X-Box pour le challenger… C’est dégueulasse !). Un stand LDLC, un « cinéma du futur en 4D »… Les stands de jeux musicaux ont été par contre plutôt décevant : pour DDR, un tapis ne marchait pas, et il fallait jouer en enlevant ses chaussures ! Sur des touches en métal, vous pouvez oublier les niveaux élevés ! Un Just Dance également, où on n’entendait pas le son, et c’est tout… Le stand Microsoft quant à lui présentait une dizaine de X-Box avec différents jeux ; également, un stand rétro-gaming. Par contre : aucun stand de vente de jeux vidéo !
La partie jeux/scène : aucun jeu de Bulles Japon sur scène, dommage, ça aurait mis un peu d’ambiance ; les démo de Guitar Hero et les concerts de piano étaient bien, mais rien de participatif pour le public, que de la démonstration au final. La partie jeux était plutôt attractive : des structure en kaplas vraiment impressionnante ont été construites durant le week-end, avec, le dimanche soir, la possibilité de les démolir, avec la règle du « tu démolis tu ranges »… Du coup, on s’est abstenu ! ^^’ Le dimanche a également eu lieu sur scène le cosplay. Celui-ci était prévu de 14h à 16h, mais le peu de participants a fait qu’il n’a duré qu’une demi-heure ! C’est également sur scène que se déroulaient les dédicaces de Tenya Yabuno, l’auteur du manga Inazuma Eleven. Malheureusement, sa présence n’a pas suffit à faire déplacer les gens à la convention.
Le vendredi, prévu initialement pour être une journée pour les pro, s’est vue ouverte au public, avec même une réduction sur le billet d’entrée pour les visiteurs. Malgré cela, ça n’a pas suffit, et la convention a été vide toute la journée… Le samedi a été la meilleure journée : plus de monde déjà, mais un cruel manque d’ambiance toute la journée ; pour vous dire : un seul narutard sur tout le week-end, et zéro free hugseur ! Wahou ! D’un côté : tant mieux, mais de l’autre, il manquait cette ambiance festive que l’on retrouve dans les autres conventions, même les plus commerciales. Le dimanche a été mitigé : quelques rushs, mais dans l’ensemble, on se rapprochait plus de la journée du vendredi que du samedi.
Décevant. Dans l’ensemble, ce salon qui s’annonçait énorme a été une surprise, mais dans le mauvais sens du terme : la communication est arrivé très tard, en conséquence de quoi les habitués des conventions de l’ouest ne se sont pas mobilisés. Les visiteurs ont été peu nombreux, les exposants mécontents, et divers problèmes sont venus saupoudrer le tout. De plus, Art to Play n’ayant pas fait participer les acteurs locaux du milieu manga nantais, ceux-ci ne lui ont pas fait une bonne publicité. Beaucoup de choses à revoir donc pour la prochaine édition, notamment en amont du salon.
COUP DE GUEULE !
Petite parenthèse adressée aux cosplayers, où plutôt à leurs prestations : votre but, c’est d’ennuyer le plus possible le public non ??! Honnêtement, les presta étaient complètement pourries ! Enregistrer du texte OK, mais vous n’anticipez pas la qualité de la sono ? Ou le fait qu’il peut y avoir des conflits de sons ? Résultat : dans le public, on ne comprenait rien ! Les prestations ne sont absolument pas dynamiques ; à quoi ça sert d’avoir une scène puisque 2×2 mètres suffiraient pour ce que vous faites ! Je vous invite à visiter ce lien : un cosplay qui date d’il y a plus de 10 ans, à savoir que ce groupe a fini 6ème à l’époque ! Ce n’est plus un concours de cosplay, c’est un concours de prestation la plus chiante possible que vous nous faites !
LES PHOTOS DE ART TO PLAY 1
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