« 7 décembre 1941, un jour marqué par l’infamie » disait Roosevelt au Congrès Américain dans son speech d’entrée en guerre contre le Japon, après que la principale base navale américaine dans le Pacifique se soit fait Tora-Tora-Torifiée. Enfin, infamie toute relative, puisque « oncle Joe » Staline et cette vieille outre à scotch de Churchill avaient fait péter les cotillons en apprenant la nouvelle : l’Europe, déjà à cette époque, était sous le joug d’une politique fiscale de rigueur et de coupes budgétaires sous tutelle Allemande. Avec je crois quelques légers contentieux d’ordre frontaliers, ayant un peu débordés sur une boucherie à l’européenne, mais bref, on avait besoin de l’aide de super-burger.
Toujours est-il qu’en cette fin d’année 2016, Barack Obama a décidé de commémorer cette date majeure dans l’histoire contemporaine, et d’inviter le premier ministre Japonais Shinzo Abe, histoire de rendre la pareille à son homologue nippon qui l’avait invité aux commémorations du lancement du premier barbecue à masse critique d’Hiroshima.
Un 27 décembre.
Euh, soit 20 jours après la véritable date anniversaire de l’attaque. Personne n’est dupe, ce n’est qu’une fumisterie. La vérité ? Face à l’imminente (et non moins hilarante, à défaut d’être Hillary) arrivée de D.R.J Trump en tant que POTUS, et à force de recevoir des photos dédicacées du zgeg de Poutine, notre pauvre Barack a décidé que s’il ne pouvait pas sauver le monde à coup de bombardiers de la liberté, il pouvait au moins sauver l’intégrité de la puissance américaine déclinante du camp des gentils d’un fléau bien pire que Daesh ou une rupture d’approvisionnement en Nutella. Ce 27 décembre 2016, il s’est donc adressé à Shinzo Abe dans ces termes qui font échos aux vocales tremblantes d’un Roosevelt déjà terriblement affaibli par la maladie : « Putain, Shinzo, arrête avec tes animes à la con, mec, stop avec tes gamines en tenues légères qui montrent leur culottes et braillent onii-chan».
Ce à quoi le premier ministre répondit stoïquement :
« Massaka… où être Missouri-sama et Iowa-chan ? »
Trois vétérans des vénérables cuirassés américains tombèrent en syncope et deux autres hurlèrent un truc moyen-sympa-mais-on-s’en-fout-le-mouvement-yellow-lives-matter-n’existe-pas-aux-USA à l’évocation injurieuse : Iowa-CHAN. Bon dieu.
Sombre époque. On pensait avoir touché le fond avec les animes Moe à la sauce Lucky Star, et que la contagion était contenue. Les fous. On n’en était qu’aux prémices. Regarder la vie débilitante d’un groupe de cruches en 2D qui passent leur vie à discuter de chocolatines et picoler du thé jusqu’à l’œdème cérébral, ça restait soft, et tolérable dans la mesure où seule une poignée de grotaku/weeb à croutes/nerd à fedora s’y intéressaient. Le thème était politiquement neutre, le fond du sujet s’approchant des techniques de tabassage psychologique visant à réduire l’intellect du sujet à celui d’un brouet d’émotions infantiles limitées.
Mais le Japon subit depuis 2013 typhon de guimauve agrémentée de jupettes, de Sailor Fuku et de tourelles quadruplées de calibre 380. Si vous ne connaissez pas cet immondice qu’est Kantai Collection, alors n’y allez pas, les ravages dépassent largement les dégâts du Tsunami de 2011. Le concept original, utiliser des soubrettes pour les faire s’accoupler avec des cuirassés de la seconde guerre mondiale, paraissait sans doute normal dans l’esprit dérangé des militaires d’un pays ou la majorité sexuelle est de 13 ans. N’importe quel enfant de cet âge à après tout le droit de forniquer avec un tas de tôles de 71 000 tonnes (euh enfin faut croire). Mais l’expérience est revenu de plein fouet à la tronche des nippons, qui voient leur jeunesse se noyer dans la fureur de batailles navales violentes, et surtout (jeu asiatique oblige) le grind intempestif. La CIA dispose un dossier gros comme le pif de Depardieu au sujet des nuits blanches en slip-chaussettes de Shinzo Abe, alias Koudai_ChinChin_69, teikoku de premier ordre parmi les flottes de Kanmusu, ce qui après traduction mérite une psychanalyse freudienne de premier ordre (un indice, chez vous : ce que les japonais ont de plus petit. Oui c’est mesquin, so what.).
Pourtant l’espoir reste permis. Le commandement opérationnel japonais (assuré par tout ce que l’archipel compte de Geek, Otaku et Neet en tout genre), qui ne sort généralement jamais de sa cave, est dans son ensemble sujet au mal de mer (et ne sait probablement pas nager) et vient d’être gangréné par une nouvelle tumeur qui risque de dégager l’ancienne, répondant au nom de Grandblue Fantasy. Les régiments en surcharge pondérale de pigeons-poules Call Of Dutiens doivent cependant rester vigilants : Ils n’ont plus le monopole des causes abrutissantes, même si Trump a promis qu’il s’efforcerait de remettre les USA à leur place à ce sujet. Après 11 annus horribilis de Idol Master, la déferlante apocalyptique de Love Live en 2015, et la production pollution industrielle de jeux Touhou Project, on lui souhaite bien du courage pour préparer la riposte et sortir les japonais de leur circlejerk, vu que la coolitude d’Obama n’a semble-t-il pas réussi à faire bouger Shinzo Abe à ce sujet. Malgré tout, les efforts de la presse mainstream pour dégommer l’image du Donald (déjà dans le caniveau donc ça ne servait pas forcément à grand-chose de creuser) ont laissé entrevoir la solution dans un des haïkus de l’inénarrable face d’orange à casquette capillaire blonde, puissant dans la forme et l’esprit :
Les Kanmusu ? Grab them by the pussy. On glose que l’indice démographique nippon n’attend que ça, Donald.
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Lexique utile
Tora-tora-tora : film japonais sur la quadruple-péné Hawaïenne de 41.
Missouri-sama : USS MISSOURI BB-63, « MIGHTY MO » l’ancien navire amiral de la 3e Flotte Américaine sur lequel a été signée la capitulation du Japon. Le streumon’ que l’on voit à la fin du navet Battleship. Désormais pièce de musée encombrante mais susceptible d’être réutilisée un jour moyennant une refonte de ses armements.
Iowa-chan : USS IOWA BB-61, sister-ship du Missouri. Le même sauf que tout le monde s’en branle. Pièce de musée/garage, susceptible lui aussi d’être réutilisé un jour.
D.R.J Trump : pour ceux qui n’auraient pas suivi les actualités, le 20 Janvier 2017 l’Amérique est redevenue Rock’n roll.
POTUS : President Of The United States. Depuis 1953 le va-t-en guerre de la paix en chef.
Poutine : la Némésis du POTUS
grotaku/weeb à croute/nerd à fedora : variante du special snowflake* occidental, adepte de trucs japonais peu importe le sujet.
*Special snowflake : croire que mettre un chapeau sur un tas de merde change fondamentalement la nature de l’excrément en question.(cf : nerd à fédora)
Kanmusu : hybride entre une femme et un navire de guerre. Elles sortent littéralement leur armement de leur cul ou de leur soutiff pour se battre.
Teitoku : voilà, tête-au-cul, ça y’est, tout le monde est content ? Pour ceux qui avaient réussi à ignorer ce jeu de mot vaseux, il s’agit juste du proxénète de l’amiral commandant une flotte de Kanmusu
Grandblue Fantasy : dernière excuse japonaise en date pour rester planquer dans sa cave.
Circlejerk : hommes à l’orientation sexuelle fortement désorientée se retrouvant en groupe pour essayer de se motiver. (voir aussi : le jeu de la biscotte pour pédales, étant donné l’absence de ladite biscotte)